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Ce bref roman nous fait suivre un marchand anglais, Charles Stowe, sur la route du thé, ce qui le fait opium.jpegs'embarquer pour les Indes puis Shanghai un beau jour de 1838. Son père est installé comme négociant en thé à Londres depuis 1816 ; avant de prendre sa relève il souhaite connaître l'origine des thés vendus par l'entreprise familiale. La Chine possède encore le monopole du thé et c'est pour cela que l'Irlandais Pearle, grand buveur de whiskey, vit en Chine. Charles Stowe et Pearle vont se rencontrer. Et Charles Stowe, à force d'insister, se rendra dans une mystérieuse province de l'intérieur du pays riche en plantations de thé. L'Anglais achète d'énormes quantités de thé vert qu'il expédie en Angleterre. Au péril de sa vie il recherche la personne qui contrôle les plus gros trafics de thé. Sa quête du thé blanc réservé à l'empereur lui fera rencontrer la belle Loan, que l'on dit mariée à Lu Chen, un puissant Mongol à ce qu'on dit, mais dont il ne pourra pas voir le visage... Avec une fleur de pavot tatouée à l'épaule, la belle Loan a un autre nom : Opium. Vous avez déjà deviné que notre aventurier britannique va contracter une passion brûlante et consommer l'opium avec et sans majuscule.

Voilà un roman qui ne se perd guère en route : la psychologie des personnages relève de la BD et la description de la Chine est conventionnelle. Après la brillante exposition "La Soie et le Canon" et la chronique de son riche catalogue, c'est juste un petit plaisir sans prétention pour qui s'intéresse à l'histoire du thé. Il serait vain de chercher de la grande littérature dans cette œuvre distrayante qui se déguste très vite.

Maxence FERMINE  -  Opium

Albin Michel, 2002 et Livre de Poche, 186 pages.

 

Tag(s) : #LITTERATURE FRANÇAISE
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